ARTICLE – Alain Cauchie

Les traits peints à l’acrylique sur le calque polyester, qu’ils soient noirs, rouges ou bleus, sont des fragments découpés de grands dessins libres, gestuels, de nus féminins, souvent interprètés d’après ceux de Matisse ou de Gauguin. L’assemblage de ces fragments de tracés figuratifs produit des compositions tout à fait abstraites.

Ce qui est nouveau dans le travail actuel de Seon-ja Kim, c’est le format de ces compositions et le désordre apparent des assemblages. Les séries précédentes présentaient en effet un ordre linéaire, proche de la page écrite, de séquences quasi musicales, dans des formats proches du rectangle.
Alors que les travaux de 2015 présentés ici se déploient dans des formats irréguliers, non assignables à des figures géométriques. Ils ne disposent pas, par conséquent, de la stabilité conférée par l’horizontale et la verticale, et semblent flotter libres de projet et de structure sur le mur ou à l’intérieur de leur cadre.
La dynamique propre des formats dépend du rythme interne des traits, renforcé souvent par une densité accrue. Cette dynamique résulte aussi de la multiplicité des directions offertes, dans une apparente anarchie, elle-même produite par une liberté d’approche et une spontanéité de décision dans le placement de chaque élément. Des ajustements sont opérés ensuite qui corrigent les erreurs, assurent la tenue de l’ensemble tout en gardant la fraîcheur vive de la configuration obtenue au départ.

L’aspect translucide du calque, avec des morceaux présentés au recto, de tons vifs, d’autres au verso, plus pâles, permet un jeu spatial, avec un devant et un en arrière, donnant à la surface une profondeur, une tension, une souplesse et une respiration propres.

Il y a aussi du nouveau par l’usage de la couleur – mettant fin ainsi à une période exclusive de noir et blanc – et le rouge carmin, les rouges de cadmium, le bleu de Prusse offrent de nouveaux champs d’expressivité, mais n’annulent pas pour autant la qualité orientale, discrète mais inaliénable, de ces assemblages.



검정색들, 빨강색들 또는 파란색들로 투명 폴리에스테르지 위에 아크릴 물감으로 그려진 필체들은, 마티스 또는 고갱의 인체 뎃생들에서 자주 재해석한, 여인의 인체 누드들이고, 제스츠들이며, 자유롭고 크게 그린 뎃생들을 오린 조각들이다. 구상적으로 묘사된 이 조각들의 접합은 완전히 추상적인 구성들로 나타난다.

김 선자의 현행 작업에서 새로운 것, 이것은 이어붙이기로 보이는 무질서와 이 구성들의 형 이다. 예전의 시리즈들은 사실 직사각형에 가까운 형태에서, 거의 음악적으로 이루어진 시퀀스들, 글씨가 적힌 페이지와 유사한, 선의 질서들을 보였다.
그렇다면 여기 제시된 2015년도 작업들은 기하학적인 형상들로부터 설정되었다고 할수있는 것이 아니라, 비정형화된 형 들로 펼쳐진다. 이것들은, 그러기에, 수직과 수평으로 대치하는 안정성으로, 배열하지 않는다.
형 들의 독특한 다이나믹함은 하나의 팽창된 밀도 쪽으로 자주 강화되어, 필체들의 내적인 리듬에 좌우된다. 이 다이나믹함은 하나의 무정부 상태로 보여지는 안에서, 역시 주어진 방향들에 따라 다양성 이라는 결과가 생겨나고, 다이나믹함 그 자체는 각 요소의 배치안에서 하나의 자연스런 결정과, 자유로움 이라는 접근 쪽으로 나타난다. 조정들은 단정치 않고 탈선한 것들을 바로 잡고서야 작용하고, 출발시에 획득한 윤곽의 활기찬 신선함을 모두 지키면서 앙상블은 내구력을 확고부동하게 한다.

빛깔이 더욱 연하여짐들, 이면의 또다른 것들과 활기찬 색의 톤들로 부터 겉면에 보여지는 조각들과 더불어 투사지의 반투명한 외향은 하나의 독특한 호흡들과 또한 하나의 부드러운 유연성과, 팽창된 긴장과, 표면상에서 하나의 오묘한 깊이를 주면서, 뒷면과 또는 앞부분에서와 함께 공간적인 하나의 놀이를 허용한다.

색을 사용함에 있어서는 종전과 다른 새로움이 있다 – 흑과 백색의 특권적인 한 시기를 그러므로써 종료하는 – 그리고 양홍색, 붉은 카드륨색, 감청색은 표현상에서 새로운 영역들을 제공한다, 아뭏튼 이 접합들은 그러나 양립되지 않고 은은하게, 이토록 동양풍의 성질을 파기하지 않는다.